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Mettre en place des indicateurs de pilotage avec une solution de prévention des risques professionnels

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La question devrait se poser lorsque les résultats attendus ne suivent pas, après la mise en place par exemple, d’actions préventives.

Si une frustration persiste…comme le fait d’avoir mobilisé du temps et des moyens pour mettre en place des actions sans en percevoir les effets escomptés, il faut se poser des questions.

De même, si plusieurs démarches de prévention des risques ont été mises en place sans qu’il n’y ait pour autant de résultats concrets avec une baisse d’accidents ou de maladies professionnelles… alors ce sont des signes pour mettre en place des indicateurs d’actions.

Quelques astuces pour mettre en place des indicateurs de pilotage de la prévention :

Faire le bon constat avec des informations fiables 

Pour s’assurer d’avoir mis en place les bonnes actions, il faut aussi s’assurer d’avoir commencé par faire le bon constat. Le besoin, dans ce cas, concerne des indicateurs de pilotage.

Un outil professionnel de suivi de la sinistralité aide les préventeurs, au quotidien, sur ces besoins en indicateurs. Il permet d’agréger et d’analyser des données sur lesquelles les experts peuvent se baser. Par exemple, la solution logicielle permet d’établir précisément par quels facteurs sont provoqués les accidents du travail. Les préventeurs peuvent donc cibler les actions plus efficacement.

Relancer une dynamique d’amélioration de la prévention

La question peut se poser également lorsqu’il y a une stagnation des résultats, lorsqu’ils n’évoluent plus…On peut être amenés à se demander comment « rebooster » une dynamique d’amélioration. Dans ce cas, il faut affiner les indicateurs, pointer plus finement les raisons, les causes pour passer d’actions généralistes et transversales à des actions plus ciblées.

Disposer de données concrètes 

Pour aller plus loin,  il faut savoir de quoi on parle. La plupart du temps, les causes sont subodorées, ressenties sans analyse des faits concrète. Ils ne sont pas réalisés en toute objectivité mais plutôt au feeling. Un outil de pilotage permet de soulever les problèmes, d’identifier les populations à risque, les saisonnalités éventuelles, l’ancienneté des collaborateurs les plus exposés aux accidents et maladies professionnels. Un outil permet réellement de cartographier l’accidentologie sans se baser uniquement sur un feeling, mais sur de la donnée concrète.

Mesurer les impacts des actions de prévention

Autre avantage procuré par un outil professionnel de prévention des risques : tracer l’impact de chaque action. Sans indicateur de pilotage, le préventeur ne peut pas mesurer l’impact.

Par exemple, cette année je lance une formation auprès de mes managers sur la prise en considération du bien-être au travail. S’il y a un indicateur de pilotage de la situation antérieure du bien-être au travail, suite à l’action, on pourra mesurer quelle a été l’influence de cette action sur cet indicateur.

Précise Xavier Bedos, Consultant Qualité de vie au travail

Les plus d’une solution logicielle de prévention

Autres avantages que procure un logiciel performant : le gain de temps, la fiabilité des données, la mise en perspective d’autres indicateurs.

Un outil quel que soit la taille de l’entreprise

Si on souhaite développer la marque employeur ou le bien-être au travail, une petite entreprise n’aura pas besoin de ce genre d’indicateurs pour sentir les choses, pour savoir si l’action a été efficace… Lorsque l’on croise tous ces collaborateurs dans la journée, on peut sentir facilement si l’ambiance est bonne, là où une multinationale implantée sur tous les continents aura besoin d’un indicateur pour prendre le pouls à chaque coin du globe. Il n’y a donc pas vraiment de taille critique, c’est plutôt une question d’indicateurs nécessaires.

Les indispensables d’une solution pour professionnaliser la prévention 

Lorsque j’étais moi-même client, j’avais besoin de données disponibles, de pouvoir paramétrer ma donnée. La base d’un outil efficace, c’est qu’on peut se l’approprier, le façonner en fonction de ce qu’on souhaite, avec la configuration qu’on veut. On parle d’agilité de l’outil lorsqu’il peut s’adapter selon le contexte et les besoins de ses utilisateurs et qu’il n’est pas figé.

Indique Xavier Bedos.

Ensuite, l’avantage d’avoir un regard extérieur est de prendre conscience de certaines choses. On peut avoir ses propres idées et convictions mais un avis extérieur va remettre en question les idées reçues et montrer d’autres voies possibles. L’outil doit pouvoir proposer d’autres perspectives. Par exemple, la brique pénibilité dans acciline+ peut amener un utilisateur à aborder cette thématique sous un angle différent qui pourra davantage l’aider.

Un bon outil de management de la prévention doit également être convivial, visuel et faciliter le reporting pour obtenir l’adhésion des utilisateurs.

Les points de vigilance

Maintenant, de notre point de vue d’experts, nous devons rester vigilants sur le fait que sans la bonne donnée et sans le bon pilotage, nous n’irons pas au bon endroit. Nous devons avoir suffisamment de visibilité sur les faits pour pouvoir accompagner nos clients dans les choix de pilotage. Nous avons besoin de données concrètes pour mettre en place des actions qui soient justes pour eux et qui soient adaptées à leur thématique, en évitant de tomber dans quelque chose de trop générique qui n’aura aucune plus-value réelle.

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