Laurence Pinès, experte RH chez Ayming, évoque la question du prélèvement à la source dans Les Echos :
A partir du 1er janvier 2019, le prélèvement à la source sera mis en place. Autrement dit, cela signifie que l’impôt sera prélevé mensuellement, directement sur les revenus des salariés, mais cette fois-ci par un nouveau collecteur : les entreprises.
Laurence Pinès, experte RH - Ayming
Tout d’abord, les services des ressources humaines s’inquiètent de voir augmenter leurs charges administratives à partir du 1er janvier 2019.
Au-delà de l’aspect technique, le prélèvement à la source sous-entend un changement culturel. Effectivement, cette nouvelle collecte de l’impôt signifie que les premiers interlocuteurs des salariés quant à cette application seront les services ressources humaines de chaque entreprise.
Face à ce changement important, on peut légitimement s’interroger sur l’évolution des relations sociales au sein des entreprises. On peut aussi évaluer les risques que celles-ci s’immiscent dans la vie privée de leurs salariés.
De plus, certaines difficultés de trésoreries sont susceptibles d’émerger, car tous les salariés ne mensualisent pas leur impôt sur le revenu. Le prélèvement à la source risque d’engendrer des demandes récurrentes d’avances sur les salaires auprès des services des ressources humaines, qui devront « faire preuve de pédagogie et de souplesse« , explique Laurence Pinès.
En réponse à ces questionnements, les entreprises doivent agir et miser sur la confiance et la réassurance auprès des collaborateurs. Cela peut être atteint grâce au déploiement d’une communication interne efficace sur le sujet.
Laurence Pinès, experte RH - Ayming
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